
Le jeûne et hypertension artérielle
Une étude californienne conduite par l'équipe du Dr Goldhamer à montrée les effets bénéfiques du jeûne hydrique sur la tension artérielle. Ce jeûne hydrique à durée 11 jours. L'alimentation des 2 jours suivants est à base de fruits et de légumes (cuits à la vapeur ou crus) et suivi d'une réalimentation durant 7 jours, sur la base d'un régime végétarien pauvre en graisse et en sel. Les auteurs de cette étude suggèrent que le jeûne hydrique supervisé permet d'obtenir une normalisation de la tension artérielle de manière sûre.

Le jeûne et la polyarthrite rhumatoïde
Des publications scientifiques ont mis en évidence l'effet bénéfique du jeûne sur cette maladie. Ces études ont été effectuées sur divers types de jeûne et divers degrés d'activité de la maladie. En effet, lors des essais cliniques, une réduction de l'inflammation suivie d'une rémission a été observé. Cependant, la rémission n'a été que transitoire. L'inflammation ainsi que les symptômes sont revenus mais de manière lente après la période de jeûne.

Le jeûne et les troubles fonctionnels
Les troubles fonctionnels gastro-intestinaux sont peut être la meilleure indication du jeûne thérapeutique. Dans le cas du syndrome de l'intestin irritable, le jeûne améliore de manière significative la douleur, l'inconfort abdominal, la distension abdominale, la diarrhée, l'anorexie, la nausée, l'anxiété ainsi que l'interférence avec la vie en général. En effet, une étude sur un jeûne compris entre 10 et 30 jours à mis en avant ces résultats qui étaient encore visibles 2 à 6 semaines après le jeûne.
Surcharge pondérale et le jeûne
Le jeûne permet de réduire le poids corporel, la graisse sous cutané et viscéral ainsi que la masse grasse et la masse maigre.
La douleur, l'humeur et le jeûne
Des études ont montré l'influence du jeûne sur la douleur et l'humeur. En effet, le jeûne prolongé (8-20 jours) diminue la nociception, libère la sérotonine ainsi que l'endorphine. Ces mécanismes entrainent un soulagement de la douleur ainsi que l'amélioration de l'humeur.
Métabolisme, physiologie et le jeûne
Le jeûne entraine une réduction du taux d'insuline, une amélioration du bilan lipidique, une baisse du métabolisme de base (qui correspond à la dépense d'énergie minimum quotidienne permettant à l'organisme de survivre), une baisse de la température corporelle, une baisse de l'hormone thyroïdienne T3.
Mise à jour le 05/03/2023 par Phynacare